Pour préparer sa retraite en Suisse, il est primordial d’investir dans le troisième pilier, un élément essentiel de la prévoyance vieillesse qui offre une option d’épargne supplémentaire. Toutefois, de nombreuses interrogations sont posées par les frontaliers quant à la possibilité d’adhérer à un troisième pilier et aux avantages fiscaux qui y sont liés. Cet article vous présentera les récentes modifications législatives concernant l’accès au troisième pilier pour les personnes frontalières, ainsi que les diverses options disponibles.
En Suisse, qu’est-ce que le troisième pilier ?
Le système suisse de prévision est basé sur trois principes essentiels :
Les résidents suisses bénéficient d’une protection de base grâce à l’AVS, qui leur assure une protection en cas de naissance ou de dépendance.
La LPP est une police de protection professionnelle qui assure la sécurité des salariés et leur propose une protection financière supplémentaire en fonction de leur revenu.
Le Troisième Pilier : Toute personne a la possibilité de réaliser des économies de manière indépendante pour compléter les deux premiers piliers grâce à une anticipation personnelle.
Le troisième pilier se divise en deux catégories principales :
Le troisième pilier A : Bien que ce produit d’épargne associé offre des avantages fiscaux intéressants, il est soumis à des conditions de souscription plus strictes. La déduction des cotisations permet de diminuer le montant des impôts à payer chaque année.
Le 3ème pilier B, propose une plus grande flexibilité, bien qu’elle ne permette pas de déduire directement les impôts. Ce produit est fréquemment utilisé afin de proposer des solutions d’épargne sur mesure.
Pourquoi les Frontaliers ne peuvent-ils pas souscrire un troisième pilier en Suisse ?
Effectivement, les personnes vivant en France (ou dans un pays voisin) et travaillant en Suisse peuvent profiter d’un troisième pilier. Cependant, les nouvelles législations et contraintes en vigueur compliquent la situation, en particulier en ce qui concerne les avantages fiscaux.
Les dernières modifications législatives
Les frontaliers ont perdu l’accès aux avantages fiscaux traditionnellement liés au 3ème pilier A en raison de modifications législatives. Autrefois, les cotisations versées au troisième pilier A pouvaient être déduites de son revenu imposable en Suisse par un frontalier. Toutefois, cette possibilité a été considérablement restreinte par les changements récents.
Actuellement, en raison des accords entre les deux pays et des réformes fiscales, les personnes frontalières ne peuvent plus profiter des avantages fiscaux liés aux cotisations au 3ème pilier A en Suisse. Seuls les Suisses peuvent aujourd’hui bénéficier de ces déductions fiscales, ce qui exclut la majorité des autres.
Les Options les plus intéressantes pour les Frontaliers
Malgré les limites mentionnées, un frontalier peut toujours envisager de participer à un troisième pilier, en particulier un troisième pilier B. Bien qu’il ne soit pas déductible fiscalement, il reste un moyen d’épargne intéressant. Cependant, les choix sont maintenant plus limités.
À l’heure actuelle, seules quelques entreprises comme Liechtenstein Life offrent aux frontaliers la possibilité de souscrire un troisième pilier. L’entreprise liechtensteinaise propose des produits adaptés aux besoins des frontaliers, en prenant en considération les spécificités de la frontière.
Les atouts et les inconvénients des Frontaliers
Avantages
Les frontaliers qui veulent économiser pour leur retraite peuvent toujours utiliser la planification de la retraite comme un outil efficace. Il offre la possibilité d’accumuler de manière disciplinée un capital pour l’avenir, même si les avantages fiscaux sont absents.
L’opportunité d’investir :
Le troisième pilier B, en particulier, offre une grande flexibilité dans la gestion de ses économies. Elle peut être utilisée pour atteindre des buts personnels tels que l’achat d’une propriété, le financement d’un projet personnel ou simplement la constitution d’un fonds de retraite.
Grâce à certains produits du 3ème pilier, il est possible d’investir dans des fonds ou des actions, ce qui pourrait entraîner un rendement supérieur à celui d’un simple compte d’épargne.
Effets défavorables
L’un des principaux avantages du 3ème pilier A, à savoir la déduction fiscale des cotisations, n’est plus accessible aux frontaliers. Cela réduit l’intérêt économique de ce produit pour cette catégorie de salariés.
Le nombre d’institutions financières proposant des produits de 3ème pilier aux frontaliers a diminué en raison des lois récentes. D’autres choix ne sont pas disponibles en dehors de Liechtenstein Life.
Est-ce que le Frontalier a toujours raison de souscrire un troisième pilier ?
La réponse à cette question repose sur les objectifs personnels et financiers du frontalier. Le troisième pilier n’est plus la solution parfaite pour les travailleurs frontaliers qui souhaitent bénéficier immédiatement d’avantages fiscaux. Toutefois, en cas d’économies pour la retraite ou d’autres projets à long terme, le troisième pilier peut représenter une alternative intéressante, même sans les bénéfices fiscaux.
Le pilier B 3 reste une option possible pour ceux qui veulent maintenir une épargne disciplinée tout en ayant la possibilité de diversifier leurs investissements. De plus, il serait possible pour les migrants de considérer d’autres possibilités de placement ou d’investissement à l’échelle mondiale qui pourraient offrir des bénéfices similaires, voire plus élevés.
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